Pour faire suite aux conférences du week-end du 5 et 6 octobre, nous évoquerons la nécessité de rechercher la provenance de ces œuvres qui ont, pour la plupart d’entre elles, perdu tout contexte de découverte.
Nous nous intéresserons tout particulièrement au XIXe siècle puisque c’est à cette période que l’on constate une accélération de l’envoi d’antiquités égyptiennes vers l’Europe et ainsi mettrons en lumière les différentes personnalités ayant contribué à ce phénomène, au-devant desquelles se trouvent de nombreux voyageurs s’étant rendus en Egypte, comme les consuls.
Nous développerons ensuite le devenir de ces œuvres une fois arrivées en Europe, ainsi que leur dispersion. Si quelques-unes entrent directement dans les musées, ce n’est pas le cas de toutes, et certaines arrivent alors sur le marché de l’art notamment, perdant ainsi encore davantage leur provenance.
Ce propos sera illustré par des cas pratiques, en mettant en avant certaines œuvres, ce qui rendra l’exposé plus clair et plus accessible auprès du public. Nous prendrons notamment l’exemple du mobilier de la tombe de Séthi Ier (père de Ramsès II) , mais également le cas d’objets relativement méconnus, et dont l’histoire est assez révélatrice de ce qu’il se passe au XIXe siècle.
Célia Aurejac est élève de Master à l’ École du Louvre ( Biens sensibles, provenances et enjeux internationaux )