La qualité de l’air, comme celle de l’eau, est un enjeu majeur pour la santé humaine et pour l’environnement dans son ensemble. La Ville de Figeac en est bien consciente, et réalise des efforts en ce sens. A titre d’exemples : mise en place de bornes de recharge pour véhicules électriques, création d’une aire de covoiturage, de pistes cyclables, optimisation du réseau de transport urbain, développement des énergies renouvelables, des réseaux de chaleur, instauration du « zéro phyto », préférence donnée aux circuits courts d’approvisionnement pour la restauration scolaire….
Le Grand-Figeac, désigné Territoire à Energie Positive (TEPOS), est engagé dans la même démarche avec l’élaboration d’un Plan Climat.
Ces dernières années, plusieurs études sur la qualité de l’air ont été menées sur le territoire du Grand-Figeac (1999, 2002 et 2014). La dernière campagne d’évaluation a été réalisée par Atmo Occitanie entre le 5 octobre 2016 et le 17 octobre 2017 grâce à une station de surveillance, équipée d’appareils de mesures et installée à Figeac au stade du Calvaire (**). Une campagne pour laquelle la Ville s’était portée volontaire.
Durant un an, la station a effectué un suivi continu des trois polluants réglementés dans l’air ambiant : les particules fines en suspension (inférieures à 10 microns), les oxydes d’azote et l’ozone.
Le bilan, présenté en novembre 2018 lors d’une réunion publique, s’est révèlé très positif. « C’est la première fois que l’on annonce des résultats aussi bons en matière de qualité de l’air » annonçait en introduction Dominique Tilak, directrice générale d’Atmo Occitanie.
« Les concentrations moyennes annuelles de particules fines sont de 12 mg par m3 alors qu’elles sont de 16 à Albi et 17 à Toulouse. (…) Durant cette année de surveillance, aucune alerte aux particules n’a été déclenchée. (…) Concernant les oxydes d’azote, l’effet du trafic routier mais aussi de l’industrie et des dispositifs de chauffage sont relatifs » a-t-elle précisé.
(*) Observatoire régional de la qualité de l’air agréé par le ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement.
(**) Cette étude, inscrite dans le Contrat Local de Santé du Grand-Figeac, a été financée à 85% par l’Agence Régionale de Santé et à 15% par Atmo Occitanie.