Sous-préfecture du Lot, Figeac se situe à l’extrémité EST du département, aux limites de l’Aveyron et du Cantal.
Ville de l’ancienne province du Quercy, elle appartient aujourd’hui à la région Occitanie et compte 10 000 habitants.
Ville natale de Jean-François Champollion, déchiffreur des hiéroglyphes et fondateur de l’égyptologie, elle bénéficie d’une qualité de vie, d’une économie et d’une vie culturelle et associative largement plébiscitées.
Un patrimoine exceptionnel
La beauté du patrimoine bâti marque l’identité de Figeac. Son centre historique façonné par le Moyen Âge abrite un nombre remarquable de maisons de marchands aux façades sculptées. Ces demeures restaurées témoignent de la richesse de la ville qui commerçait avec toute la France et les grands ports méditerranéens.
Sa situation géographique, dans la vallée du Célé (un affluent du Lot), au carrefour du Ségala, des causses du Quercy et du Limargue, lui a permis d’être entourée par une diversité de terroirs favorisant la variété des productions agricoles et lui conférant un rôle central de ville de marchés et de foires.
Vivre et étudier à Figeac
À Figeac, l’enseignement est assuré depuis la maternelle jusqu’à l’IUT et BTS. Les services culturels, la bibliothèque, les nombreuses associations culturelles ou sportives font de Figeac un lieu actif et vivant.
Une ville économique et prospère
L’économie de la ville repose notamment sur les industries aéronautiques et agro-alimentaires. L’usine Ratier-Figeac, hélicier depuis 1904, équipementier de l’aviation, a été rejointe par plusieurs sous-traitants. Les nombreux artisans et commerçants de la ville font vivre le quotidien d’une cité active.
Des personnalités marquantes
Outre le très célèbre Jean-François Champollion Figeac compte nombre de personnalités marquantes qui ont jalonné toute son histoire.
Le capitaine Auguste Anglade
1835-1870
Charles Boyer
1899-1978
Jean-François Champollion
1790-1832
Égyptologue français né à Figeac déchiffreur des hiéroglyphes, il est considéré comme le père de l’égyptologie.
Louis Siries
1675-1762
Né à Figeac (Lot) en 1686, mort à Florence (Toscane) le 6 avril 1762, est coutelier puis orfèvre du roi Louis XV, et graveur sur pierre dure officiant à la Galerie des Offices de Florence.
Une partie de ses œuvres est exposée au Kunsthistorisches Museum de Vienne. Il s’agit de camées dont la finesse est réputée exceptionnelle.
Sa sépulture repose au palais des Médicis.
Il est aussi le père de Violante Beatrice Siries, peintre italienne, et un aïeul d’un autre Louis Sirieys (1795 – 1870), Notaire, Maire de Figeac d’octobre 1832 à mai 1847, conseiller général du Lot, chevalier de la légion d’honneur.
Victor Delbos
1862-1916
Né le 26 septembre 1862 à Figeac et mort le 16 juin 1916 à Paris, il est une figure marquante de la philosophie française. Ce philosophe et historien de la philosophie a laissé une empreinte indélébile dans le paysage intellectuel de son époque.
Après des études secondaires au collège de Figeac, il intègre le prestigieux lycée Louis-le-Grand à Paris avant de rejoindre l’École normale supérieure.
Sa carrière universitaire l’amène à enseigner la philosophie à la Sorbonne. Il s’est particulièrement intéressé à l’histoire de la philosophie, notamment à Spinoza, Malebranche et Kant. Ses travaux ont contribué à une meilleure compréhension de ces penseurs et ont marqué plusieurs générations de philosophes.
Théodore BER
1820-1900
Professeur, explorateur, géographe, archéologue, journaliste… natif de Figeac. Ses chroniques comportant plus de 3000 pages manuscrites sont conservées aux archives municipales de Figeac.
En 2014 elles font l’objet de deux éditions, Une vie dans les Andes Le journal de Théodore Ber (1864-1896) et du catalogue d’exposition 40 ans dans les Andes L’itinéraire oublié de Théodore Ber (1820-1900) disponibles au Musée Champollion – Les Écritures du Monde.
La ville en images
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