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Le bâtiment situé au 5 de la rue de Colomb est hôtel de ville depuis 1877. Il est connu sous le nom d'hôtel de Colomb. En 1992-1993, le bâtiment du n° 8 de la même rue connaissait des travaux pour accueillir tous les services généraux. Ce n° 8 avait, auparavant, accueilli les services d'E.D.F. et était resté quelques années sans occupation après avoir été des logements.
L'hôtel de Colomb se présente comme un corps de bâtiment du XIVe siècle modifié au XVIe puis agrandie au XVIIe par adjonction d'une tour escalier de forme carrée (escalier rampe sur rampe avec mur d'échiffre et quartier tournant à gauche, partiellement délardé) et d'une aile courte qui dessinaient ainsi une cour. Au XIXe, l'agrandissement des ailes permet à la cour et aux bâtiments de s'aligner à la rue. Il a accueilli dès sa transformation en Hôtel de Ville les services généraux mais aussi, à l'époque, le tribunal de justice de paix. En 1933, il reçoit le mur de la cour sur rue, les grilles et les deux niveaux de paliers de la cour. On a aussi éliminé les deux basses-cours de l’arrière à une date inconnue pour créer le jardin actuel, intégré depuis 1990 à l'œuvre d'art de Joseph Kosuth : ex-Libris Jean-François Champollion.
Le bâtiment a été donné à la ville par Fanny Delpuech. Elle est la fille adoptive du colonel Joseph Benoît de Colomb (1753-1827), soldat de l'Empire, directeur de la manufacture d'armes de Saint-Étienne, chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'Honneur. De son vrai prénom Françoise, elle épouse, en 1815, Vincent Delpuech, sous-préfet de Figeac pendant les Cent jours puis président du Tribunal. Elle lègue la bâtisse à la Ville "voulant qu'elle en fasse la mairie" et que le portrait de son mari reste exposé dans la grande salle. Si l'édifice cessait d'assurer son rôle d'hôtel de ville, il cesserait d'appartenir à la mairie. De fait, la salle du conseil municipal, cœur d'un hôtel de ville, est toujours dans la pièce principale de cette bâtisse.
La municipalité existe à Figeac depuis le milieu du treizième siècle (date imprécise.)
Elle se compose alors de 7 consuls, gens élus par la ville, lors d'un vote à main levée et par cri, sur la place principale (place de la halle, crée au XIIIe siècle par ces mêmes consuls.) Les consuls sont élus pour un an, n'ont pas le droit de se présenter à leur propre succession mais choisissent et cooptent chacun leur successeur, proposé au vote public ensuite. Ainsi, le pouvoir reste très rapidement dans le sein de mêmes familles. Principalement recrutés parmi les familles riches, les consuls se font aider de "prud'hommes", gens de milieux moins aisés mais reconnus pour leur sagesse ou leur influence chez les artisans, commerçants et petites gens de la ville. Ce nom de consul, devenu Capitoul en toulousain, a laissé son nom au Capitole. Il s'agissait, à Toulouse, d'une charge anoblissante.
Le consulat de Figeacois ne rendait pas noble.
Pendant une dizaine d'années, sans doute, la charge de maire a existé, à la fin du XVIIe siècle. Elle est très vite redevenue une affaire de famille et a perdu son côté mercantile.
Avec la Révolution Française, le rôle du maire se renforce. Les maires seront longtemps choisis par le pouvoir central. Se succèdent encore les noms des familles importantes, qui prennent lorsqu'il est nécessaire dans les décisions financières, l'avis des trente plus forts imposés de la commune. Les recettes reposent alors pour une large part, à Figeac, sur l'octroi et donc la nature profondément agricole et d'échange de la ville.
Avec le vingtième siècle, les maires se feront peu nombreux car longtemps en place. Ainsi, le docteur Juskiewenski est devenu maire en 1947 et l'est resté jusqu'à sa mort, en 1974. Si l'intérim a été assuré par Bernard Pons, les élections de 1977 porteront au fauteuil de maire Martin Malvy, resté en poste jusqu'en 2001 date à laquelle Mme Paulo, qui avait longtemps été l'adjointe de M. Malvy, devient maire jusqu'en 2014 où elle céde sa place à son adjoint André Mellinger.
Ville de Figeac BP 205 - Rue de Colomb 46100 FIGEAC Tel. 05 65 50 05 40
Une ville géographiquement privilégiée. Sous-préfecture du département du Lot, Figeac se situe à l'extrémité EST du département, aux limites de l'Aveyron et du Cantal. Une ville à la croisée de plusieurs terroirs. Un patrimoine exceptionnel, autour de l'ancienne abbaye médiévale.
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